Diriger n’est pas une tâche facile. En plus d’une bonne organisation, le dirigeant ou manager doit adopter un modèle de management en fonction des résultats qu’il souhaite obtenir. Si vous ignorez les différents types de management qui existent, on vous les présente dans cet article. De cette façon, vous pourrez facilement en choisir. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les styles de managements.
Plan de l'article
C’est quoi un style de management ?
Également connus sous le nom de style de leadership ou style de direction, les styles de managements sont en quelque sorte les lignes de conduite que tracent les dirigeants d’entreprise. En d’autres termes, c’est le modus operandi d’un chef d’entreprise ou d’un manager en termes de direction de ses collaborateurs. Concrètement, c’est la manière dont le dirigeant tient son équipe et la valeur qu’il accorde à l’avis de sa subordonnée dans la vie de l’entreprise.
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Quels sont les types de managements qu’il existe ?
Les dirigeants d’entreprise n’adoptent pas tous les mêmes styles de management pour conduire leurs équipes. Chacun selon la situation de son entreprise et le niveau de maturité de son équipe définit son style et conduit l’équipe suivant celui-ci. Il existe en effet quatre types de management. Voici des détails sur chacun d’eux.
Le management directif
Ce type de management est encore appelé management autoritaire. Dans l’histoire, c’est le mode de management le plus utilisé dans la fonction publique, notamment dans l’armée et dans la police. C’est un système qui suit une hiérarchie ou sinon, une chaîne de commandement dans laquelle, celui qui occupe une position supérieure, à tous les droits sur ses subordonnés.
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Ainsi, un manager directif accorde plus de la valeur à l’organisation qu’aux relations qui peuvent humaine. Il ne discute pas trop souvent avec son équipe et quand il le fait c’est pour donner des ordres ou des instructions qu’il ne prend même pas la peine d’expliquer. Dans ce type de management, l’avis des subordonnées ne compte pas. Et seulement leur travail parle en leurs faveurs. Les succès sont récompensés comme cela se doit et les échecs ou des fautes graves sanctionnés automatiquement sans état d’âme.
Le point positif de ce type de management est la productivité. Cependant, la pression est grande pour certains collaborateurs puisqu’ils ne se sentent pas intégrés dans l’entreprise et travaille plus pour ne pas perdre leur emploi ou pour ne pas se faire sanctionner que par passion.
Généralement, on adopte ce type de management lorsqu’une entreprise se retrouve face à une décision de grande importance, ou lorsque les collaborateurs ne réussissent pas à travailler d’eux même en toute conscience. En d’autres termes, lorsqu’ils déçoivent à chaque fois qu’on leur octroie une certaine liberté.
Le management persuasif
Ce type de management met un certain équilibre l’organisation et la relation humaine. Ici, les collaborateurs peuvent exprimer leurs idées, cependant le seul qui prend les décisions reste le manager. Néanmoins pour chaque décision qu’il prend, le manager ne tend pas à en faire une imposition à ses collaborateurs. Au contraire, il leur explique le bien-fondé de sa décision à travers des arguments solides.
En d’autres termes, à défaut d’imposer une idée, le manager persuasif influence son équipe, de telles sortes que celui-ci adhère à ses exigences de lui-même et en toute compréhension. Si le manager directif ne laisse aucune place aux erreurs et ne vient pas en aide aux collaborateurs en difficulté, le manager persuasif accorde son aide quand difficulté il y a, et donne des conseils à ses subordonnées. Il essaie de comprendre les raisons d’un faux pas, sans pour autant s’écarter du cadre organisationnel.
Dans ce type de management, les collaborateurs se sentent plus intégrés dans l’entreprise et cela accroît leurs loyautés.
Le management participatif
Dans le management participatif, la balance penche plus du côté relationnel. Le manager participatif est très tolérant. Il est plus concentré sur la création d’un espace de travail avec une grande ambiance. Pour ce type de manager, mettre les employés à l’aise leur permet de s’intégrer plus et de prendre très au sérieux le travail.
Puisqu’au lieu de considérer qu’ils travaillent pour une entreprise et qu’ils n’ont aucun intérêt à y mettre trop de cœur, ils considèrent l’entreprise comme leur patrimoine et se battent pour sa survie. Dans ce type de managements, les collaborateurs participent à la prise de décision avec le manager.
Néanmoins, le manager participatif ne laisse pas tout se produire dans son établissement, il y a bien sûr des interdits sur lesquels il se révèle intransigeant.
Le management délégatif
Ce type de management est encore moins organisationnel que le précédent. Ici, le manager délègue des tâches à ses collaborateurs, et partage avec eux tous le pouvoir tout en supervisant les activités. Le manager fait grandement confiance à ses subordonnés et se fie à leurs discernements. Il ne cherche pas à s’imposer et cherche à comprendre tout ce qui touche à la performance de ses collaborateurs. Il accorde le plus souvent à ses subordonnées, une chance supplémentaire de se rattraper et de faire parfaitement leur travail.
Le manager délégatif joue plus le rôle d’un superviseur que celui d’un directeur. Il considère que l’équipe peut se diriger toute seule puisqu’elle est composée de personnes dotées d’intelligence et de compréhension.
les différents styles de leadership
Maintenant que vous êtes un pro concernant le sujet du management, parlons un peu du leadership. Il existe 6 types de leadership :
- Chef de file
- Participatif
- Directif
- Collaboratif
- Visionnaire
- Coach
Mais qu’est-ce que le leadership et qu’elle est la différence entre ce dernier et le management ? Nous allons voir tout ça maintenant et vous serez capable de maitriser parfaitement les différents styles de leadership à la fin de cette lecture.
Le manager est capable de motiver les individus à atteindre l’objectif fixé alors que le leader a plutôt la responsabilité d’inspirer les gens à le suivre. Dans le monde des affaires, nous mélangeons fréquemment les termes « manager » et « leader ». C’est dommage, car ces deux termes ont des significations distinctes.
Certains experts considèrent le leadership comme l’une des compétences requises pour être un bon manager, voire la plus importante. Pour d’autres, le leadership est une forme de management. Le leadership et le management sont deux talents différents. Ce n’est pas une question de tempérament, mais de capacités. Ainsi, le premier serait capable de trouver comment faire les choses et de les mettre en œuvre, tandis que le second aurait la maîtrise des actions à entreprendre.