La dette obligataire est un excellent outil pour financer leurs activités. L’émission d’obligations permet à la société de s’endetter des obligations assurées qui auront une dette envers la société.
Pour l’assureur, qui est réellement prêteur, l’obligation garantit un rendement constant et définitif grâce à son taux d’intérêt , d’où son succès auprès de nombreux investisseurs institutionnels, fonds d’investissement ou business angels.
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Billand & Messié présente les règles applicables à la mise en œuvre d’un prêt obligataire et la documentation à établir .
Plan de l'article
- Procédure de création et d’émission d’obligations
- Documentation juridique requise pour l’émission d’obligations
- Pourquoi prendre une assurance crédit immobilier ?
Procédure de création et d’émission d’obligations
Quelles sont les sociétés autorisées à émettre des obligations ?
Émission d’obligations par SA, SAS et SCA
Toutes les sociétés anonymes sont autorisées par la loi à émettre des obligations : Société anonyme (SA), Simplified Limited Company (SAS) et Limited by Shares (SCA).
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Cependant, les conditions sont requises :
- le capital social de la société doit avoir été intégralement payé : en d’autres termes, le prix de souscription des actions émises à l’occasion de la création de la société ou des augmentations de capital antérieures doit avoir été intégralement payé par les associés (sauf dans le cas des émissions réservées à employés)
- l’entreprise doit avoir rempli au moins deux bilans approuvés par ses associés (L 228-39 du Commerce). Autrement, un commissaire devrait être nommé pour effectuer une vérification de l’actif et du passif de la société. Ce commissaire doit être nommé conformément à l’article L. 822-11-3 du code de commerce. Cette condition pour les deux exercices approuvés peut être supprimée si le remboursement des obligations est garanti par une société ayant deux bilans approuvés.
Émission d’obligations par LLC
Les LLC sont soumises à des conditions plus strictes que les sociétés anonymes :
- la SARL doit avoir un commissaire aux comptes conformément à l’article L. 223-35 du Code de commerce ;
- les comptes annuels des trois dernières années doivent avoir été régulièrement approuvés par le partenaire ;
- les obligations doivent être nominatives .
Quel organe est habilité à décider de la création d’obligations ?
Le directeur exécutif ou l’organe de direction est seul compétent pour émettre des obligations au sein de sociétés anonymes (SA, SAS et SCA) :
- SA : Le conseil d’administration ou le directoire est compétent pour décider de l’émission d’obligations. La délégation au DPF (ou à toute autre personne) peut être accordée pour une période maximale d’un an. Dans la pratique, le conseil d’administration fixe parfois un montant maximal et un taux maximum, laissant au délégué la latitude de négocier les conditions spécifiques du prêt obligataire.
- SAS : Le Président est habilité à décider de l’émission d’obligations
En LLC, le gestionnaire doit convoquer l’assemblée générale des partenaires et ne peut pas décider de l’émission d’obligations sans le vote favorable des partenaires.
Remarque : Cet article ne concerne pas le problème d’obligations convertibles en actions ouvertes uniquement à SA, SAS et SCA : dans ce cas, l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires ou associés doit être consultée.
Documentation juridique requise pour l’émission d’obligations
Nos avocats préparent en pratique divers documents visant à assurer la validité de l’émission des obligations et la parfaite exécution des accords conclus entre l’entreprise et le cautionnement assuré.
Phase de négociation : une feuille d’échéance est signée entre l’entreprise et l’assuré
Ce document récapitulatif vise à présenter les principales caractéristiques du prêt obligataire. Il est signé à la fin des négociations et avant même le début de la phase de rédaction de la documentation finale.
La feuille de termes contient généralement des informations essentielles telles que :
- le montant nominal de chaque obligation
- le montant maximal total de la garantie
- le taux d’intérêt les conditions
- de remboursement et de remboursement des obligations
- les clauses de remboursement anticipé
- la garantie possible de la relation conditions le transfert d’obligations
- dans le cas de les obligations convertibles en actions, les conditions de conversion et les termes du futur contrat de partenaire.
Phase finale : rédaction et signature du contrat d’abonnement et des conditions d’obligations
Les documents suivants devraient être préparés pour finaliser et garantir l’émission des obligations.
Contrat d’abonnement
Le présent contrat, auquel sont jointes les conditions des obligations (voir ci-dessous), énonce comme standard :
- le nombre d’obligations souscrites.
- les conditions de liquidation du prix de souscription de bonus.
- les conditions de répartition de l’émission se déroule, y compris parfois des restrictions sur la responsabilité de la société (obligation d’utiliser les fonds collectés pour financer un projet particulier).
- la répartition des frais de rédaction.
- diverses déclarations et garanties (capacité des signataires, validité des engagements, légalité de l’opération, etc.) et une clause d’indemnisation en cas de violation de ces garanties.
- diverses conditions suspensives : l’accomplissement d’une relation de couverture, l’autorisation d’un organe de la société, la livraison de documents, la fourniture d’une garantie (hypothèque, nantissement, dépôt, fiducie…).
- Clauses MAC ou de force majeure .
Termes et conditions ou conditions d’obligations
Ce document est s’attachera au contrat d’abonnement. Son but est de détailler toutes les caractéristiques des bonus.
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- La gamme des obligations est précisée : leur subordination possible par rapport aux autres dettes de la société peut être stipulée. Il rappelle également l’existence de sûretés garantissant le remboursement des obligations en cas de défaillance de l’émetteur.
- Intérêt : Un taux d’intérêt annuel est établi. Il précise également les modalités de paiement qui peuvent être mensuelles, trimestrielles ou semestrielles.
- Intérêts et pénalités tardifs : En l’absence de paiement, l’émetteur est généralement tenu de payer des intérêts supplémentaires, sauf exception spécifique.
- Amortissement Bonus : Échéances
- : L’échéance du remboursement du bonus peut varier. Le remboursement se produit très souvent à l’échéance du bonus, mais l’amortissement peut également être annuel. Alternativement, la société ou l’abonné peut avoir le droit d’activer le remboursement (sous réserve du paiement d’une amende ou d’une remise) pendant certaines périodes : c’est ce que l’on appelle« bonus de fenêtre ».
- Montant remboursé : Les bonus peuvent être remboursés à un niveau égal ou supérieur au prix de l’abonnement, tel que « Bonus Premium ». Le montant remboursé peut également être indexé en fonction de l’évolution de l’activité de la société ou même de son taux de change des titres.
- Fiscalité : Des clauses relatives au traitement des éventuelles retenues à la source et des dispositions relatives aux États non coopératifs peuvent être introduites.
Engagement de la société émettrice : L’abonné peut négocier divers engagements. Les engagements types comprennent :
- l’interdiction de modifier leur forme sociale ou leur but.
- conformité à la réglementation applicable.
- la fourniture de diverses informations financières.
- respect de la dette – ratios financiers liés destinés à assurer le remboursement des obligations.
- Clauses d’échéance et de remboursement anticipé — ces clauses visent à protéger le détenteur obligataire en lui permettant de demander le remboursement avant l’échéance du prêt obligataire dans diverses situations :
- non-paiement d’un paiement mensuel ;
- ratio d’endettement non respecté ;
- clause de défaut croisé (non-remboursement d’un autre prêt contracté par la société) ;
- violation de l’interdiction de signer de nouvelles dettes ;
- ouverture d’une procédure collective (bien que l’efficacité de ces clauses soit relative).
Procès-verbaux, comptes de titres et enregistrement des mouvements de titres
Un acte est rédigé et communiqué aux assurés indiquer les décisions de l’organisme chargé de décider de l’émission d’obligations. Le projet de contrat de souscription et les conditions des obligations sont joints à la présente loi.
Étant donné que les obligations sont des titres financiers dont l’existence est démontrée par un compte, les comptes de titres et les registres de circulation des titres doivent être établis pour le compte des diverses personnes assurées.
Pourquoi prendre une assurance crédit immobilier ?
Vous avez enfin trouvé la maison de vos rêves et vous souhaitez l’acheter dès maintenant en contractant un emprunt immobilier auprès de votre banque ? Sachez qu’il existe de nombreux critères à remplir avant de se voir octroyer un prêt dont l’assurance emprunteur. Si cette dernière vous intéresse, cliquez ici pour comprendre l’assurance crédit immobilier.
Qu’est-ce qu’une assurance crédit immobilier ?
L’assurance crédit immobilier ou emprunteur est une garantie exigée par les banques afin d’éviter que vous fassiez défaut dans votre remboursement. Elle permet d’être couvert par sa banque en cas de non-remboursement de son crédit pour de nombreuses raisons : mort prématurée, accident, chômage… Votre emprunt immobilier est alors pris en charge par la banque ou la compagnie d’assurances auprès de laquelle vous avez souscrit l’assurance et qui s’engage à rembourser elle-même votre emprunt.
Pourquoi souscrire à cette assurance ?
Il est vrai que cette assurance n’est pas obligatoire à proprement parler. Néanmoins, il est certain qu’aucune banque ne vous prêtera de l’argent pour acheter votre maison si vous n’avez pas souscrit au préalable cette assurance. En effet, elle s’appuie sur de nombreux critères pour évaluer la qualité de l’emprunteur et s’assurer qu’elle confie de l’argent à la bonne personne : situation professionnelle, gestion passée de votre compte en banque, épargne… La souscription à cette assurance fait partie des critères de validation.
De plus, cela vous permet d’appréhender l’avenir avec plus de sérénité car vous n’aurez plus à vous inquiéter que vos enfants ou vos proches soient amenés à rembourser l’emprunt pour vous en cas d’événement malheureux indépendant de votre volonté.
Comment y souscrire ?
Renseignez-vous d’abord sur les conditions de souscription que proposent votre banque et celle proposée par des compagnies d’assurances afin de choisir celle qui vous semble le plus intéressante. Si vous vous adressez à un tiers autre que la banque créditrice, assurez-vous que la compagnie et son contrat respectent les critères imposés par la banque. Vous recevrez ensuite de nombreux documents qu’il vous faudra parcourir dont le contrat d’assurance.