Les méfaits de l’huile usagée sur l’environnement sont confirmés par les experts. En l’absence de mesures, cette matière pollue les eaux, d’où la pertinence du recyclage. Les possibilités de valorisation des huiles usagées sont de ce fait mis en avant. Quelles sont-elles ?
Plan de l'article
Quels sont les avantages environnementaux de la valorisation des huiles usagées ?
Les huiles alimentaires usagées (HAU) et non collectées finissent dans les stations d’épuration. Comme elles sont insolubles dans l’eau, elles deviennent toxiques et perturbent le processus de traitement des eaux. Chaque année, ce sont plus de 170 millions de litres d’huiles de friture ou de cuisson usagées proviennent des boucheries, des restaurants, des boulangeries, des industries alimentaires, des collectivités, des particuliers…
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Comme on peut le voir sur France Collect, un litre d’huile valorisé représente 3 kg de CO2 économisé. De plus, 1 tonne d’huile valorisée équivaut à 1200 litres de biocarburants produits. Ainsi, la collecte des huiles alimentaires usagées représente un enjeu crucial dans un contexte de préservation de l’environnement. La graisse alimentaire se révèle être une source d’énergie renouvelable.
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Comment le recyclage des huiles alimentaires soutient-il l’économie circulaire ?
En plus des enjeux économiques, le recyclage et le traitement des HAU visent à soutenir efficacement l’économie circulaire. Le principe repose sur la gestion responsable des déchets. Les professionnels proposent des services de collecte en circuit court pour encourager les écogestes. Toutes ressources sont de ce fait exploitées en vue du développement de l’économie circulaire.
Les process mis en place contribuent à l’atteinte d’objectifs en matière de consommation durable, de recyclage, d’éco-consommation et d’approvisionnement durable. De leur côté, les fabricants d’huiles œuvrent pour un allongement de la durée d’usage et, in fine pour une économie de fonctionnalité.
Le recyclage des HAU répond à trois enjeux majeurs, à commencer par la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les huiles alimentaires collectées puis transformées en biocarburant contribuent émettent nettement moins de polluants que le diesel classique. En outre, le processus de recyclage limite la pression des agrocarburants sur les terres agricoles.
Par ailleurs, le traitement des HAU vise à réduire la pollution de l’eau. Les mesures prises en ce sens permettent de limiter les risques d’obturation des canaux. Pour rappel, les obligations relatives aux huiles alimentaires usagées sont stipulées dans les articles R.541-7 à R.541-11 du Code de l’environnement. La liste des HAU concernées par cette obligation comprend les huiles de cuisson, les rebuts de productions, les huiles de conservation, les huiles périmées, les invendues…
Les étapes clés du processus de collecte et de recyclage des huiles usagées
Il existe deux techniques de valorisation des HAU dont le recyclage. Le processus consiste à collecter puis à traiter la matière. Celle-ci est filtrée, lavée et traitée à l’hydroxyde de sodium ou au méthanol. Le but étant de séparer les graisses et les huiles.
Les premières sont requises pour produire de la glycérine tandis que les huiles entrent dans la composition de biocarburants. En revanche, les huiles alimentaires usagées qui ne se recyclent pas sont brûlées. L’énergie qui en résulte est non négligeable tandis que les résidus ou déchets ultimes sont enfouis.